La confiture donnée au cochon Jack White, c’est lui, l’âme douce de The Raconteurs, c’est encore lui, les douceurs de One Mississippi (1996), Lapalco (2002) ou The Alternative To Love (2005), c’est toujours lui. On ne dira jamais assez combien Brendan Benson est un songwriter attachant, brillant même. Et ce n’est pas sa récente (double) participation au groupe récréatif du boss des White Stripes qui nous aide tant il y a été écrasé par son pote. Alors, quand sa page MySpace annonce qu’un quatrième album, enregistré sous la houlette de Gil Norton, est à venir courant 2009, on retrouve le sourire. Sourire qui devient de plus en plus niais à l’écoute des merveilles qu’il met en écoute pour l’occasion, belles ballades piquées à McCa/Lennon, très loin des brouillons échevelés et rigolards des premiers albums. Espérons qu’on retrouvera juste le petit garçon au coq, fidèle parmi les fidèles – les initiés comprendront.