Rencontre avec l’ex leader de Kat Onoma, musicien lettré aux guitares nocturnes et indomptés, à l’occasion de la sortie de son cinquième album solo, GOOD.
Un album solo de Rodolphe Burger, c’est un peu l’arbre qui cache la forêt. Comme en atteste GOOD, ce cinquième opus solo du guitariste d’origine alsacienne n’est pas techniquement ce qu’on peut appeler un disque en solitaire. Mais plutôt l’aboutissement de nombreuses et fructueuses collaborations, qui vont au-delà du cadre musicale. Huit ans après No Sport, son successeur s’avère ainsi d’une profondeur fascinante, fruit évident d’un long cheminement et de rencontres. Élaborées au cours de résidences à Lausanne, à la Maison de la Poésie à Paris et à la Villa Medicis à Rome, ou encore lors du festival C’est dans La vallée, ces douze nouvelles compositions ont donné lieu à un partenariat inédit pour l’ex leader de Kat Onoma, en la personne de Christophe Calpini, du duo electro-jazz Mobile in motion, croisé notamment chez Alain Bashung pour l’album L’imprudence (Burger quant à lui a travaillé sur Fantaisie Militaire en 1998). La complicité des deux musiciens débouche sur une oeuvre sonore dense où se télescope dans un numéro de haute voltige des mid-tempos trip hop (Happy Hour), des nappes electro suaves et des ambiances post-rock irradiées (le grandiose morceau titre “Good”). Burger y pose sa voix grave si caractéristique, mais plus apaisée, quelque part entre chant et spoken word, sur des paroles en français, anglais et allemand.
En toile de fond de cette production sophistiquée, Rodolphe Burger a aussi voulu aller bien plus loin dans dans sa manière d’accaparer des textes et les voix d’écrivains, quand bien même ce processus lui est familier depuis Kat Onoma. Le guitariste, chanteur et compositeur s’est ainsi entouré de proches amis, les écrivains Olivier Cadiot (sur les deux sommets de l’album, « Providence » et « Poème en or »), Pierre Alfieri (sur « Happy Hour ») ou encore l’Américaine Avital Ronell (« FX of Love »). D’autres monuments notoires sont aussi du voyage, tels E.E Cummings, Goethe (“An der Lili”), Samuel Beckett, le bluesman Skip James, et puis l’ambitieuse pièce “Waste Land” tirée des 434 vers du poème de T. S Eliot.
Par ce disque en forme de roman à tiroirs que nous n’avons pas fini d’explorer, Rodolphe Burger ouvre un nouvel acte dans sa carrière artistique, qui lui permettra sans nul doute de rebondir vers d’autres chapitres tout aussi passionnants. Mention Very GOOD.
Pinkushion : Vous êtes un musicien réputé pour multiplier les collaborations, vous tournez et sortez des album régulièrement, dont dernièrement un disque hommage sur le Velvet Underground, un autre avec votre ancien complice de Kat Onoma Philippe Poirier. Mais curieusement, cela fait sept ans que n’aviez pas sorti un album solo de compositions originales.
Rodolphe Burger : En effet, les albums solo sont plus rares. Finalement, Good est mon cinquième album – en comptant Valley Sessions, qui est un album particulier, un peu live en studios. Des albums comme Meteor Shows (1998) et No Sport (2008) prennent beaucoup de temps. J’essaie de trouver quelque chose de nouveau, de me remettre en question. Même si à l’arrivée, le résultat peut ne pas paraître si différent. Mais quand même, un album comme Meteor Show marquait une rupture en terme de son. Et donc en général, ces albums ouvrent une nouvelle période. Ils héritent à la fois d’expériences multiples que j’ai pu faire dans l’intervalle.
Tous ces projets parallèles sont importants, c’est juste qu’ils sont fait d’une autre façon. Ce sont des projets qui sont liés à des concerts live, réalisés souvent en collaboration. Par exemple, pour le Cantique Darwich, il y a un disque qui est paru en 2014, qui lui-même est transcrit d’un projet live (ndlr : issue d’un spectacle créé en mars 2010, ce poème sonore est un double hommage rendu à Alain Bashung et à Mahmoud Darwich, une mise en miroir de deux chants d’amour). Donc ça produit des effets. Ces expériences nourrissent l’album solo. Les disque que j’ai fait avec Olivier Cadiot sont aussi l’occasion de tester de nouvelles manières de travailler, comme échantillonner des voix. Ensuite, l’album solo engendre aussi un nouveau groupe qui se forme. Non pas que j’ai nécessairement besoin de changer de musiciens – avec Meteor Show je tournais avec un trio formidable. Mais le disque suivant, No sport, a généré un autre live avec d’autres musiciens. De même pour GOOD, il y a aura une tournée avec un autre trio. J’aime bien la formule trio.
Pinkushion : Qui seront donc les musiciens qui vous accompagneront cette fois ?
Rodolphe Burger : Il y a aura Christophe Calpini à la batterie et à la programmation, avec qui j’ai coréalisé l’album, et la contrebassiste Sarah Murcia, qui prête aussi sa voix sur deux titres de l’album.
No Sport était emprunté à une expression du président Churchill, cette fois Good est emprunté à Samuel Beckett. Pourquoi avoir choisi ce titre ?
Le titre vient du morceau qui ouvre l’album. Je suis parti d’une archive sur YouTube assez rare. On voit Beckett dans une émission télévisé allemande, en post-production, les voix sont déjà enregistrées. Il regarde les images et dirige les apparitions et les disparitions des voix les unes par rapport aux autres. Donc on voit ses mains “fade/in, fade/out”. C’est un document assez émouvant, et j’avais envie de faire quelque chose avec ses voix fascinantes d’outre tombe, sépulcrales… Christophe Calpini a de son côté apporté une composition qui était en phase avec ça. Du coup, on ne sait plus qui est l’écho de quoi, qui réponde à qui, si c’est ma voix ou celles enregistrées…. Et le “Good” s’est imposé.
Le mot “Good” en anglais a une signification très variée, même dans l’intonation.
Exactement. C’est bien, c’est OK, c’est bon… Le tire reflète ça.
Avec Christophe Calpini, du duo electro-jazz Mobile in motion, et qui a coréalisé l’album, vous deux avez chacun collaboré avec Bashung à différentes périodes. Sur GOOD, il a apporté une touche électronique, notamment avec des boites à rythme… Le son electro qu’il a façonné donne parfois un petit côté trip hop, comme sur « Happy Hour » qui me rappelle un peu Portishead.
Tout à fait, cela vient de lui. C’est ça que je recherchais chez lui, cette approche très subtile. Il est d’abord batteur, avec une pulsation très intéressante. Mais après, il a aussi quelque chose de très délicat dans ces choix de sons, qu’il appelle ses “bigorneaux” (sourire). Ce sont parfois des sons naturels captés, qu’il manipule ensuite. Des sons très précis, très raffinés. Comme on est sur des mid-tempos, c’est vrai qu’on retrouve quelque chose qui n’est pas très loin du trip hop, voire du hip hop.
Finalement ce disque solo est aussi un disque de collaborations.
Oui… au fond, je n’ai jamais fait tout seul d’album solo. Ce sont des disques où j’ai besoin de chercher quelque chose de neuf. Du côté du son et de la réalisation, j’ai vraiment besoin d’un partenaire, que ce soit pour la programmation, les machines. Doctor L (Taxi Girl, Wampas…) a été un partenaire très important (ndlr : depuis Meteor Show et jusqu’à No Sport). Avec Christophe Calpini, ça a été une vraie rencontre. C’est quelqu’un avec qui je travaille depuis longtemps via divers projets live, mais ça c’est vraiment confirmé en studios. Je pense que c’est vraiment la rencontre que j’avais besoin de faire exactement à ce moment là.
Quelle est votre méthode de travail ? Composez-vous d’abord de votre côté, puis Christophe Calpini intervient plus tard lors du processus d’enregistrement ?
Je compose à partir d’une guitare ou de claviers, même si je ne suis pas vraiment un claviériste. Et puis évidemment il y a le sampler, l’échantillonnage… On peut partir de boucles rythmiques, de choses bizarres qui retiennent notre attention et qui deviennent le point de départ d’une chanson. Un élément très important cette fois pour l’album, ce fut les voix d’écrivains. Il y a vraiment eu un fil avec ça. Je suis donc parti de ses voix, ce qui est encore autre chose que de mettre en musique un texte. Il s’agit d’en déduire une musique à partir d’un phrasé particulier. Par exemple, pour l’écrivain et poète américain Edward E. Cummings, il y a une mélodie intérieure dans sa voix qui est fascinante. J’ai essayé de voir jusqu’où on pouvait aller dans une composition qui part de ce processus.
Vous vous voulez dire par rapport à la voix précisément de l’auteur, ou aussi du texte ?
Les deux évidemment. Mais là je suis allé plus loin que jamais dans quelque chose qui épouse le dessin mélodique d’une voix. Pour le morceau “Cummings” par exemple, il y a un chant implicite qui n’est qu’à lui. Ce n’est pas un chant de musicien, c’est un chant d’écrivain. Je voulais donc voir jusqu’où on peut accompagner ça, en faire un morceau. Et puis aussi être dans une espèce de jeu où c’est moi qui l’accompagne ou c’est lui qui se met à chanter avec moi. On ne sait plus qui est l’écho de qui, dans un truc un peu indécidable. J’aime beaucoup ce moment vertigineux, un peu chamanique.
Justement, quel est votre approche sur le plan des textes ? Vous vous considérez davantage comme compositeur qu’auteur, non ?
Oui, mais si vous voulez, c’est comme si j’essayais d’étendre le travail de composition aussi loin que possible à des éléments qui ne sont pas que musicaux, et qui peuvent être textuels dans ce cas précis. J’ai l’impression d’être dans une composition littérale. C’est à dire mettre ensemble, accorder des gens, des voix, des bruits, des sons, des musiques, des situations…
C’est donc le texte qui appelle la mélodie.
Dans certains cas oui, dans d’autres non. Il n’y a pas vraiment de rêgles. Mais il est certain que dans ce discours particulier, j’ai essayé de suivre de plus près le fil de ses voix. Mais ce n’est pas seulement parce que ce sont des écrivains, d’autres voix plus ordinaires peuvent aussi m’interpeller. Comme avec Olivier Cadiot, qui utilise quelques fois la voix de mon voisin (sourire), un paysan qui a un phrasé totalement incroyable. Les écrivains je les mets sur le même plan, sauf qu’ils ont quelque chose de tellement singulier… dans le timbre, le grain. C’est inspirant car on est dans une sorte de musique, qui est en dehors de tous les codes de la musique.
« J’ai l’impression d’être dans une composition littérale«
Parmi les collaborations, il y a notamment celle avec la philosophe américaine Avital Ronell sur “FX of Love”.
Avital est une vieille connaissance. Son travail est mieux connu maintenant, mais à l’époque où je l’ai connu, elle n’était pas encore professeur d’université, ni même publiée. C’est un vieux texte qu’elle m’avait envoyé et que je trouvais totalement délicieux, à son image. Un texte très caustique sur la relation amoureuse, avec cette phrase étonnante « I’m gonna donate my body to science-fiction” (sourire). C’est du Avital tout craché.
Autre étonnante rencontre, le morceau “Cummings” emprunte un texte du poète et écrivain américain Edward E Cummings.
Lui me hante depuis longtemps. J’avais déjà mis en boucle sa voix dans le disque Hotel Robinson (2002). J’ai fait plusieurs fois des morceaux avec sa voix, sans chanter du tout, juste en l’accompagnant. Ces morceaux ne sont jamais sortis d’ailleurs. Sur “Cummings”, j’ai eu plus envie d’aboutir à une proposition. Et c’est encore une fois cette voix incroyable qui m’a interpellé, ce phrasé… et puis évidemment le texte qui est très beau.
Parlez moi de ces deux chansons, “Providence “ et “poème en or”, qui ont été cosignés avec votre vieux complice, le romancier et dramaturge Olivier Cadiot.
J’ai travaillé par le passé avec d’autres écrivains comme par exemple Pierre Alferi, et je trouve toujours qu’ils ont un rapport à la musique incroyable. Ils ont une oreille musicale singulière, un goût très précis. Sur le morceau “Providence”, on est dans un cas un peu plus classique, où les rôles sont réparties. J’ai utilisé le texte comme un cut up, en prélevant des éléments tirés de son avant-dernier livre, intitulé Providence. On était très proche durant cette période où il écrivait ce livre, tandis que de mon côté je travaillais alors sur cet album. A un moment donné, j’ai vu dans ces textes des éléments qui pouvaient être dérivées, voire volées pour être entraînés ailleurs.
Quant à “Poème en or”, c’est plus une proposition qui vient de lui. Il avait complètement retraduit “Le cantique des cantiques”, mais aussi les psaumes. Là, il a fait lui-même une sorte de découpage à l’intérieur de tous les psaumes. C’est comme si il avait récupéré des pépites dans tous les psaumes pour en faire ce concentré très long. Il me l’a envoyé, et moi à l’intérieur de ça, je suis encore allé chercher un concentré du concentré.
Il y aussi le cinéaste Patrick Mario Bernard, invité sur deux titres de l’album.
Patrick Mario Bernard m’a filmé pendant quatre ans pour un documentaire. C’est en cours de montage, une sorte de portrait. Il a donc filmé la réalisation de l’album pendant cette période, les phases de préparation, ect. Et comme il était présent lors de la résidence à Lausanne, je lui ai demandé de fabriquer des images sur place qu’on a projeté pendant les concerts. Je lui ai aussi proposé de chanter à certains moments sur « Fx of Love » et « Hard Times ».
Au niveau des mots employés sur cette chanson, on est frappé par la simplicité des phrases, très naturelles, même dans la diction que vous employez. Pas du tout théâtrale.
Non, je n’aime pas du tout la diction théâtrale. Même sur le dernier morceau de l’album, « Lenz », il y a un texte du dramaturge allemand Georg Büchner du XIXe siècle, et dont le texte est souvent mis en scène au théâtre. J’essaie de le lire d’une façon qui n’est pas théâtrale, c’est autre chose qui m’intéresse. Je ne me sens pas du tout comédien, ni vraiment chanteur. J’ai l’impression de chercher quelque chose qui est entre tout ça.
Suavité particulière du son
Je trouve que l’ambiance qui se dégage de GOOD est un peu moins dur que les précédents, presque sensuel par moment. Le terme léger, n’est pas non plus exacte pour employer cette description, disons plutôt “flottant”.
C’est vrai qu’il y a quelque chose de plus apaisé. C’est aussi lié à la délicatesse de la production, l’approche de Calpini. Ce n’est pas sucré, mais il y a un velours, une suavité particulière du son… comme si c’était quelque chose qu’on pouvait déguster ou apprécier comme un parfum. Après, ce ne sont pas des choses qui sont discutées entre nous, ça se trouve sans trop d’échanges de paroles, mais cela découle plutôt d’une grande entente. C’est merveilleux des expériences comme celle-là.
Votre collaboration avec Christophe Calpini a débuté lors de concerts en résidence.
L’album a été préparé longuement avant de rentrer en studios. Il y a eu une série de résidences avec Calpini, mais aussi avec les musiciens Julien Perraudeau et Alberto malo, qui constituaient mon trio sur No Sport. La première résidence s’est déroulée à Lausanne pendant un mois en 2014. Chaque résidence était orienté vers une proposition Live. J’aime bien ses manières de travailler, car on va vers un résultat. Ensuite, il y a eu une résidence à la maison de la poésie, à Paris. Une autre à Rome, mais j’étais tout seul ou avec des auteurs sur l’écriture. On a enregistré très rapidement du coup, en trois jours dans une studio en Suisse. On a aussi enregistré dans mon studio en Alsace avec la contrebassiste Sarah Murcia. Puis tout a été mixé dans le studios studio Longiroad de Calpini dans les montagnes en Suisse.
Un grand succès du son de GOOD, à mon sens, c’est l’articulation entre les batteries acoustique jouées par Alberto Malo et les sons électronique programmés par Christophe Calpini. Deux batteurs donc. Tous deux se connaissaient avant mais n’avaient encore jamais joué ensemble. Cela a fabriqué une rythmique très particulière, très organique et souple. Je pense que c’est vraiment à ce moment là que le son de l’album s’est trouvé. Julien Perraudeau est un musicien formidable qui m’accompagne dans tous mes projets, claviers et basse.
Vous avez d’ailleurs commercialisé en février un double album vinyl collector tiré de ses résidences..
Oui, c’est l’enregistrement de la première rencontre qu’il y a eu avec Calpini il y a quelques années, à Lausanne. La résidence était à la base un hommage à Alain Bashung. Ses morceaux avaient été réarrangés par Mobile in Motion, le groupe de Calpini, et des chanteurs étaient invité, dont moi. J’ai donc chanté sur une version différente de “Samuel Hall”. C’est la première fois d’ailleurs que je chantais ce morceau sans ma guitare. On a enregistré aussi plusieurs titres lors d’une résidence à Chamonix, à la maison des artiste d’André Manoukian, dont une nouvelle version de “Family Dingo”. On sort d’ailleurs prochainement un maxi vinyle avec ces versions de « Samuel Hall » et « Family Dingo ».
En 2015, vous avez revisité certaines chansons de Kat Onoma avec Philippe Poirier sur scène et sur un très beau disque, intitulé Play Kat Onoma. La disparition du trompettiste Guy “Bix” Bickel en 2014 a-t-elle définitivement mis fin à une éventuelle reformation de kat Onoma ?
Avec la disparition de Bix en 2014, il ne peut donc y avoir de reformation de Kat Onoma. Le projet avec Philippe était en fait antérieur. J’ai proposé à Philippe Poirier de faire quelque chose ensemble à la Maison de la Poésie à Paris. J’y étais en résidence et j’ai pu faire beaucoup de choses grâce à l’équipe du lieu qui m’a acceuilli. Dix ans après la fin de Kat Onoma, j’ai proposé qu’on reprenne quelques morceaux de notre répertoire inspirés du poète américain Jack Spicer. Et puis c’est devenu forcément un hommage à Bix. J’aime beaucoup ce disque réalisé avec Philippe. Nous n’avions pas joué ensemble depuis dix ans, et l’alchimie est revenue immédiatement. C’était vraiment très émouvant de revenir sur ces morceaux, pas du tout dans un esprit nostalgique. On avait envie d’en faire d’autres versions, chose qu’on faisait déjà du temps de Kat Onoma.
Vous n’avez pas eu envie d’aller un peu plus loin et de recomposer ensemble?
Non, ce projet là faisait sens. Philippe a ses propres projets, et moi j’ai les miens. C’est quelqu’un de très talentueux dans plein de domaines, il réalise des films, il est prof aux arts déco… Il a aussi ses propres projets musicaux. C’était un moment fort.
Après la sortie de GOOD, une tournée évidemment se profile, dont un concert au Trianon à Paris.
Une grosse tournée se prépare à partir de mars. Et j’ai eu envie de donner une priorité à cet album, ce nouveau trio. Je vais faire moins de choses en parallèle et je me réjouis d’avance de pouvoir jouer avec ces musiciens.
Rodolphe Burger, GOOD (Dernière Bande)
www.facebook.com/burger.rodolphe/
Track listing album :
1 Good (texte : Samuel Beckett ⁄ musique : Rodolphe Burger & Christophe Calpini)
2 Happy Hour (Pierre Alferi ⁄ Rodolphe Burger & Christophe Calpini)
3 Cummings (E. E Cummings ⁄ Rodolphe Burger)
4 Poème en or (Olivier Cadiot ⁄Rodolphe Burger)
5 Rien ni personne (Michel Deguy & Rodolphe Burger ⁄ Rodolphe Burger & Christophe Calpini)
6 Fx of Love (Avital Ronell ⁄ Rodolphe Burger)
7 Providence (Olivier Cadiot ⁄ Rodolphe Burger & Christophe Calpini)
8 An Lili (Goethe ⁄ Rodolphe Burger)
9 Painkiller (Dany Baur & Pierre Alferi ⁄ Rodolphe Burger & Christophe Calpini)
10 Waste Land (T.S Eliot ⁄ Rodolphe Burger)
11 Hard Times (Skip James)
12 Lenz (Georg Büchner ⁄ Rodolphe Burger & Christophe Calpini)
TOURNEE :
17.03.17 – FOUESNANT – L’Archipel
18.03.17 – BREST – Le Vauban
23.03.17 – LYON – Festival Les Chants De Mars
26.03.17 – CHALON – Théâtre Picollo
29.03.17 – ROUEN – Le 106
31.03.17 – RENNES – Festival Mythos + special guests
01.04.17 – MASSY – PAUL B
14.04.17 – CAEN – Le BBC
26.04.17 – PARIS – Le Centquatre [Complet]
12.05.17 – ST BRIEUC – La Citrouille
13.05.17 – VENDOME – Le Troisième Volume
18.05.17 – STRASBOURG – La Laiterie
19.05.17 – NYON – Usine A Gaz (Suisse)
09.09.17 – BOURGOIN-JALLIEU – Festival Les Belles Journées
18.11.17 – ROCHEFORT – Théâtre La Coupe d’Or
23.11.17 – NANTES – La Bouche d’Air
24.11.17 – LIMOGES – Centre Culturel Jean Gagnant
30.11.17 – PARIS – Le Trianon