Voilà un groupe belge qui dénote joyeusement avec le désormais traditionnel pop-rock gentillet et méticuleux qui colle à la scène du plat pays.
Si vous êtes en manque de rock primaire et si vous arrivez à passer outre le nom du groupe et le titre de l’album à effrayer l’éventuelle féministe qui sommeille en vous, Driving Dead Girl pourra vous venir en aide. Pratiquant un rock’n’roll charnel et décadent à mi-chemin entre celui de Jon Spencer Blues Explosion, de The Cramps et celui de AC/DC, dans ses moments les plus inspirés, ce 50.000 Dead Girls Can’t Be Wrong vous propose 7 morceaux vite faits bien faits, dénués de toute subtilité. A l’image des titres grand-guignol des morceaux, dignes d’épisodes des feux Contes de la Crypte.
Au menu donc, les habituels riffs tranchants, soli approximatifs, rythmiques basiques et autres invitations à flirter avec le diable. Rien de bien neuf, mais cela s’écoute sans déplaisir.