Franck Monnet. Quatrième album déjà. Peut-être le bon pour enfin faire décoller sa carrière. Reconnu pour ses collaborations dans l’ombre de M, Vanessa Paradis, Camille, Tryo, cité par pas mal d’artistes, sa carrière personnelle peine plus à s’emballer. Trentenaire préoccupé par ce qui préoccupe généralement cette catégorie générationnelle (…), Franck Monnet a su de fort belle manière traduire la chose en nous présentant son monde imaginaire, Malidor, qui n’est autre que celui de son enfance. Servi par des paroles qui parlent et ne tournent pas autour du pot, c’est surtout musicalement et dans l’esprit que l’album fait tilt. Arrivant à marier le rock (« La langue des chats », « Barcelone », « London ») à la samba/reggae/jazz (« L’insolence des chats », « Fin Stupide »), en passant par la chanson française traditionnelle à la guitare sèche (« Cesare Pavese », « 18 ans »). Avec en point d’orgue le morceau éponyme et sa variante « Bonn’aise », titres pour le moins mémorables et joyeux qui ont le mérite de mettre de bonne humeur tout en poussant la chansonnette sans vergogne à la manière des criées de marché. Un disque émouvant, une voix douce et chaleureuse, des thèmes touchants, des mélodies qui font mouche… c’est tout ça Franck Monnet.
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