Vue la qualité indéniable de ses membres, Florian Zimmer (Jersey, Iso68), Christoph Brandner (Console, Lali Puna) et Max Punktezahl (The Notwist, Jersey, Contriva) et du label (Alien Transistor), la réception d’un nouvel album de Saroos est rarement placée sous de mauvaises augures, et Tardis ne déroge nullement à la règle.



Vue la qualité indéniable de ses membres, Florian Zimmer (Jersey, Iso68), Christoph Brandner (Console, Lali Puna) et Max Punktezahl (The Notwist, Jersey, Contriva) et du label (Alien Transistor), la réception d’un nouvel album de Saroos est rarement placée sous de mauvaises augures, et Tardis ne déroge nullement à la règle. Il porte la trace élégante et discrète des productions antérieures de la formation, tout en infléchissant les mélodies dans des directions séduisant les oreilles dès les premières notes. On y décèle l’effet positif, comme à chaque album du trio allemand, de l’usage des sonorités très variées et des instruments multiples, constituant les couches sonores principales sans tomber dans l’excès ni dans l’excentricité. Travail de composition au sens fort du terme, dont la postproduction a toujours su rendre ses éclats, allant même plus loin dans l’intervention puisque Tadklimp aka Thomas Chousos, le producteur/ingénieur/musicien qui a également réalisé le mixage du précédent Return, prend part au processus d’élaboration de Tardis. Mêlant la délicatesse de l’electronica et l’expressivité du post rock, chaque morceau se dote d’une couleur unique donnant toute la richesse à l’album dans son ensemble, comme autant de pistes poétiques que les oreilles de l’auditeur sont invitées à explorer.

Concerts :

13 Mars, Paris ”” BADABOUM w/ Oiseaux-Tempête
14 Mars, Angers”” Jokerspub-Angers
15 Mars Limoges ”” Le phare
16 Mars Lyon ”” Sonic Lyon