Conversation fleuve où il est question du marché du disque, des micro-labels, de l’immeuble de la Fox à Paris, de consommateur, euh non, pardon, d’auditeur, de chauffeurs de camions, et des Thugs…


La poignée de main est franche, le sourire sincère et le café, même réchauffé, délicieux. Jean-Charles Versari accueille mézigue à domicile, un appartement qui exsude la musique. Matos vintage, murs de disques (CD et vinyles) et fauteuils club, comme l’hôte, fatigués… Quelques minutes plus tard, Cyril Bilbeaud entre, s’excusant des 5 minutes de retard (la classe), expliquant que le concert hommage à Leonard Cohen auquel ils ont participé la veille à la Flèche d’Or l’a usé. L’entretien peut commencer.

Jean-Charles Versari et Cyril Bilbeaud en ont bavé avant de lancer T-Rec. Ces deux musiciens aux doigts fins évoluent dans l’ombre d’un marché saturé. Mais leur acuité, leur courage, leur patience, leur passion indéfectible et une connaissance encyclopédique du rock leur permettent d’avancer pas à pas en évitant le faux pas, quitte à bouffer des pâtes tous les jours. En attendant le grand jour ? Souhaitons-leur.

Le label T-Rec a été monté en 2004 ?

Jean-Charles Versari : Oui, la structure a été montée à ce moment-là, mais il a officiellement été lancé en 2005 avec la sortie du premier album de Fruitkey, Beauty Is.

Qu’est-ce qui vous a poussés à vous lancer ?

JCV : Au départ c’est venu de Cyril, relançant une idée que j’avais eue au moment des Hurleurs avec Théo (Hakola, ndlr), mais qui n’avait pas pris, j’étais trop jeune et on ne peut pas tout faire, je crois.

Cyril Bilbeaud : Pour ma part, au début j’avais commencé à manager Tue-Loup, en démarchant pour Rachel Au Rocher destiné à Naïve, et j’ai ciblé par mes goûts et mes connaissances. Mais au fil des rencontres, personne ne m’a stimulé. Refusant notamment d’aller voir des labels qui ne me semblaient pas à propos, y compris des majors.

JCV : Et ça date d’il y a 3 ans, et en 3 ans le comportement des majors a complètement changé par rapport à leur direction artistique.

Qui est devenue une direction commerciale…

JCV : Complètement, à part Barclay qui en maintient une vague. C’est juste le faire-valoir artistique de Pascal Nègre. Mais il vient de racheter V2, c’est la fin. Richard Branson a fait une bonne opération, il a vendu Virgin, il a vendu V2…

CB : … et il va monter V3 (rires). En fait, quand je jouais dans Sloy, on s’autoproduisait, et on avait monté une structure associative pour sortir nos disques. Naïvement, on avait réagi au fait qu’en nous proposant notre premier contrat, on nous disait que la musique n’était plus à nous. Mais non, notre musique, elle est à nous. Mais notre micro-label a fini par se casser la figure et on a racheté nos masters.

Justement, psychologiquement, ça n’est pas trop dur de racheter ses propres masters ?

JCV : Non, au contraire, c’est même valorisant de racheter tes masters à un mec qui a investi toutes ses économies dans ta musique mais qui s’est cassé la gueule. C’est juste, et ça l’aide à se remettre. Et ça pérennise ton oeuvre.

CB : Mais on avait réussi à rentabiliser l’album. Le label s’appelait Les Productions Du Fer, le label des Billy Ze Kick, un groupe qui avait cartonné. Du coup ils ont signé à tour de bras. Ils étaient basés à Rennes, et moi, j’habitais à 200 mètres de leurs bureaux, comme on était très actifs avec Sloy (fanzines, VPC), je profitais de l’infrastructure. Et en les regardant, je me disais que j’en étais capable. Et pour le deuxième album, on l’a fait nous-mêmes, en décrochant une licence chez PIAS.

Après une période pour me remettre du split de Sloy, je me suis relancé dans le bain, mais le démarchage et ses aléas m’ont dépité. Ce qui m’a définitivement convaincu que c’était la bonne option avec Sloy, alors autant continuer. C’est là que j’ai contacté Jean-Charles qui m’a suivi à fond.

En plus, il y avait une cohésion entre vos musiques respectives, même si elles étaient différentes. Il y a avait un esprit assez proche entre Sloy et Hurleurs. Alors qu’à l’époque, en France, il y avait un énorme cloisonnement.

CB : Oui, c’est en jouant avec Theo Hakola que j’ai rencontré Jean-Charles.

JCV : On faisait une tournée commune Hurleurs/Theo Hakola/Serge Teyssot-Gay qui défendait son premier album solo, Donne-Moi Une Pelle Que Je M’Enterre (rires) (il s’agissait en fait de On Croit Qu’On En Est Sorti, en 2000). On rigole mais ce disque était magnifique en fait.

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Qu’est-ce qui est prévu chez T-Rec en ce moment ?

JCV : Le septième album de Tue-Loup. Xavier est extrêmement prolixe, et il y en a deux autres déjà prêts, enregistrés, mixés, prêts à sortir. Mais si on suit leur rythme, on est morts.

Qu’est ce que vous privilégiez aujourd’hui ? Le disque ? La scène ?

CB : Faire vivre les projets dans leur globalité.

Comme Jason Glasser de Fruitkey, un artiste complet ?

CB : Jason, c’est un peu différent, c’est un plasticien à la base qui expose dans différentes galeries, à Paris chez Kamel Mennour, et à New-York à la Parker’s Box. Là, on n’intervient pas. Avec Jason, l’histoire est simple. Au départ de Versari, on cherchait un violoncelliste, et on nous a parlé de Jason.

JCV : C’est une amie qui me l’a présenté, il s’ennuyait à Paris à l’époque, en vacances de Clem Snide. Je venais de quitter Hurleurs. Versari débutait, on s’est tout de suite bien entendus tous les trois. Et c’est là qu’il m’a donné son disque de Fruitkey, et c’est donc le départ de T-Rec.

Vos sorties sur T-Rec sont hyper cohérentes, il y a vraiment une marque de fabrique. Votre album (de Versari, [Jour Après Jour, ndlr) est très beau, et la production de Ian Caple, ça en jette.

JCV : (souriant) J’ai été un peu maximaliste sur ce coup-là, mais je ne le regrette pas.

Comment faites-vous votre promo ? Vous avez une bonne presse, Le Monde, Telerama… Mais comment vous défendez-vous ?

JCV : Avec des attachés de presse différents suivant les projets qu’on sort. Certains projets un peu délicats, plus expérimentaux comme L’Enfance Rouge, ou Zone Libre, on se débrouille différemment. Mais à part Barclay pour Serge qu’ils connaissent très bien, on travaille et on travaillera toujours avec des promos indés. On n’a pas les moyens d’avoir des gens à demeure.

La question était plutôt de savoir comment vous luttiez dans cette jungle de microlabels tous montés en réaction aux majors ? Il y a un moteur, la passion, ça se sent. Mais comment faites-vous votre trou ? Un article dans Le Monde ce n’est pas donné à tout le monde, justement.

CB : Déjà, on sait que le disque est bon.

JCV : Aujourd’hui, notre seul argument c’est de sortir des disques. On est d’accord avec Cyril, si un seul de nous deux n’est pas à 100% sur un projet, on ne le sortira pas. On n’a pas les moyens de tergiverser. Pour le moment, dans notre label, on n’amortit rien.

Et la scène ?

JCV : Aujourd’hui, la scène, c’est comme le disque, on n’y a plus accès. C’est dur pour les groupes indés qui ne sont pas dans les mass-medias et qui n’ont pas de tour-support. Tu parlais des articles sur Versari, mais la presse écrite est encore une presse sensible au côté artistique. Nous on avait un côté séduisant, et on a bénéficié du post-Hurleurs et du post-Sloy. Mais on n’a pas eu un seul passage radio ! Et c’est là qu’on ne s’en sort pas.

CB : On n’a pas dépassé le stade de la chronique, sans être désobligeant (sourire).

JCV : Nos potes chez Barclay nous disaient que sur une major, on aurait eu une interview par chronique, on aurait quatre clés chez Telerama au lieu de trois.

CB : On va finir par nous traiter de cyniques (rires).

JCV : Mais non, aujourd’hui sur les mass-media, tout est acheté, l’espace qui permet de vendre se vend.

Mais l’esprit de l’auditeur aussi a changé. Quand on est étudiant, on s’intéresse à beaucoup de musiques potentiellement, mais en grandissant/vieillissant, les gens n’écoutent plus de la musique, ne s’intéressent plus.

JCV : Oui, ça aussi ça a beaucoup changé. Mais contre ça, on ne peut pas lutter.

Et MySpace ?

CB : C’est évidemment un super outil aujourd’hui.

JCV : Je travaille beaucoup avec MySpace. Je pense que ça peut payer dans une certaine mesure, comme pour les Artic Monkeys.

CB : En fait, eux-mêmes disent que ça n’est qu’un argument marketing…

JCV : …sur lequel s’appuient les maisons de disques.

CB : C’est une sorte de Star-Academy. On leur fait croire que c’est eux qui se sont débrouillés.

Et Pitchfork ? Les Clap Your Hands connaissent une grosse partie de leur succès grâce à ce site.

JCV : Je fais comment avec Pitchfork moi ? J’ai essayé avec Fruitkey, ça n’a rien donné. Alors qu’aux Etats-Unis, la chute du marché du disque est amortie par la population forcément bien plus importante qu’en France, il reste donc encore beaucoup de monde qui achète des disques. Et les CYHSY sont de New-York, dans un vivier anglophone offensif. En France ça n’existe pas, ça. Pour la musique francophone, on est limités à la France, la Belgique et la Suisse. A la limite le Canada, mais là ça devient trop cher d’y aller.

Justement, on a toujours dit que c’était un problème de langue. Est-ce que c’est vrai, selon vous ?

JCV : Oui, sauf quand tu commences à vendre beaucoup de disques. Tu es sur une major, dont l’antenne dans un autre pays va sortir 3000 copies de ton disque. Et, de fil en aiguille, tu vas vendouiller un peu partout dans le monde. Du coup, tu peux faire des petits concerts à l’étranger bien promotionnés. Heureusement, en France on a le Bureau Export. Mais le problème, c’est que les distributeurs veulent aussi voir le groupe sur scène, à condition que ce soit le groupe qui se déplace.

CB : C’est vraiment le truc vicieux de la musique. Mais attention, les 3/4 des groupes cherchent le succès. Ils veulent devenir des vedettes, pas forcément se contenter d’en vivre. Les désillusions sont à la hauteur.

JCV : Il ne faut pas oublier qu’on fait un art populaire, un art oral, d’échange.

CB : C’est d’ailleurs l’objet de notre première discussion au moment de monter le label. C’est ce qui s’est passé avec Tue-Loup, les labels craignaient d’avoir à d’abord travailler leur image ! C’est aberrant ! Les professionnels français ne font que se regarder le nombril !

Mais ce qui est terrible, c’est qu’aujourd’hui, il faut vendre à une pub pour se faire connaître. Justice, leur single à peine sorti, était déjà vendu à l’opérateur téléphone historique.

JCV : Tu parlais de MySpace tout à l’heure, que j’adore, mais qui appartient à Murdoch. J’ai voulu un rendez-vous avec la fille qui s’occupe des partenariats, et quand tu y vas, c’est dans le building FOX. Sur sa carte il y a écrit FOX, et MySpace seulement au dos. Et son discours c’était : « la révolution de la musique grâce à MySpace », etc. Mais elle me rétorque qu’ils ont besoin d’un retour d’image, et donc que le label n’est pas intéressant pour eux. Et Justice ayant parlé de MySpace dans leur promo, c’est normal que MySpace leur offre un espace ! En fait, ils offrent des espaces à des groupes qui sont sur des majors, qui n’ont pas besoin d’espace gratuit, les majors pouvant en acheter. Et en plus, ce sont pour des groupes qui vendent déjà du support physique (CD). Donc MySpace a peut-être révolutionné la musique, mais ils font des partenariats avec des groupes qui vendent déjà du physique. C’est donc totalement bidon.

Mais on ne peut pas nier que les auditeurs disposent d’un large éventail de choix

JCV : Oui, d’accord, c’est ce que j’aime. Mais la politique éditoriale de MySpace, c’est du bidon. Et leur communauté, c’est de la branlette. Une campagne pub sur MySpace, aux USA, c’est 4000$, c’est juste bon pour les majors.
Nous, on ne crée pas ce qu’on fait en visant une cible, en ayant préparé le terrain en marketing. on fait de la musique parce que c’est important pour nous de communiquer quelque chose. Et en tant que label, on ne fait pas la même chose qu’une major aujourd’hui, et en terme de musique, on ne fait pas la même chose que Julien Doré, ce n’est pas un produit.

Mais aujourd’hui, le public ne cherche pas, il prend.

JCV : Les gens ont changé de manière de « consommer », d’approcher la musique. Ils n’ont plus la même curiosité, ils se servent, c’est tout.

CB : Il faut dire aussi qu’on est tellement matraqué qu’on n’a plus le temps d’enregistrer tout ce qu’on nous donne.

JCV : Et pourtant, j’ai un ami écrivain qui m’a dit qu’à partir du moment où tu te confrontes à un public, t’es perdu. Si tu écris pour le public, t’es mort, c’est évident. Il ne faut jamais oublier ça.

Jean-Charles Versari quelque part dans Manhattan.

Et quelle est votre position face au téléchargement ?

CB : Clairement, si les gens nous téléchargent, tant mieux, ça signifie qu’ils nous écoutent et nous découvrent, ça fait parler de nous.

JCV : J’avais interviewé Mendelson (JCV a été chroniqueur et photographe pour le fanzine Newcomer, ndlr), dont le prochain disque est vraiment beau. Et il nous disait que si le téléchargement amenait des gens à ses concerts, tant mieux ! Il faut accepter de donner de la musique à un moment. C’est pas grave. Et dans notre économie, ça va rien changer.

CB : Quelque part, je pense que les consommateurs ont tellement été pris pour des cons par les majors que c’est un juste retour des choses. Le CD est la pire arnaque du marché, quand tu vois la différence entre le prix de vente et ce qui est reversé à l’artiste, c’est dingue. J’enfonce des portes ouvertes, mais ce sont les intermédiaires qui se sont engraissés, pas les quelques rares artistes millionnaires, qui, au passage, ne l’ont pas volé ! Et n’oublions pas que le téléchargement peut amener des gens à la musique.

Parlons de musique, justement… Ce qui saisit sur votre disque, d’emblée, c’est l’ambiance, notamment le travail de Ian Caple. Sloy et Hurleurs, c’est pourtant très différent, musicalement parlant. Quels sont vos goûts ? Communs ou non…

CB : Moi je n’ai jamais apprécié la chanson réaliste, genre Têtes Raides. Mes goûts sont clairement anglo-saxons. Tu sais, je ne suis que batteur (rires). Tiens, aparté : jusqu’à une certaine époque, le batteur n’était pas considéré comme musicien, on disait d’un groupe qu’il était composé de quatre musiciens ET d’un batteur. Le batteur était aussi celui qui conduisait le camion. La batterie est le plus jeune instrument, apparu avec le jazz au début du XXème siècle.

JCV : Cyril et moi avons les mêmes goûts, sauf sur la chanson francophone. Pour ma part, j’ai été proche des Têtes Raides, mais je m’en suis démarqué dès le deuxième album de Hurleurs. Et je suis bien plus intransigeant pour le francophone et globalement, ce qui marche actuellement, est terriblement auto-complaisant. Ceux que nous proposons, comme Tue-Loup ou Ulan Bator, ont une approche de la musique plus anglo-saxonne, mais surtout, plus universelle. Sinon, ici, la musique est tellement franco-française !

CB : On manque vraiment d’univers. En France on traîne un énorme passé de baloche, avec des groupes de baloche. Les Belges ont cent fois plus d’imagination que nous. Chaque fois que je vois un groupe belge sur scène, je trouve que c’est la classe !

JCV : Les mecs, ils sont dans la musique à mort, quand ils chantent en anglais, ça ressemble à quelque chose. En français, c’est en revanche pas brillant. Zita Swoon, par exemple, en français, c’est du baloche, alors que sur scène, c’est magnifique, beau spectacle, belles chansons.

CB : Autre exemple, les Young Gods, à part Ulan Bator, je ne vois aucun autre groupe français faire ce qu’ils font.

Justement, comment vous positionnez-vous par rapport à la scène française… disons, de qualité, comme Dominique A, par exemple ?

JCV et CB : (en choeur) Très fans !!

JCV : Mes favoris, Mendelson, Diabologum, Bashung. Bashung, jusqu’à Novice, je trouvais ça plan-plan. Mais en découvrant Novice, je me suis dit que je ne connaissais pas cet homme. Un disque comme L’Imprudence, c’est fou, c’est magnifique. Côté anglo-saxon, à part les Tindersticks, j’adore Casiotone For The Painfully Alone. J’ai aussi été séduit par Midlake, récemment. Mais celui que j’adore, c’est M-Ward. Même Arcade Fire, c’est excellent, Neon Bible m’a beaucoup touché.

CB : Pour ma part, je suis tombé raide dingue des Cold War Kids, et j’adore LCD Soundsystem.

Et votre Top 5, c’est maintenant…

Jean-Charles Versari Mes cinq favoris d’aujourd’hui :
– Joy Division, Still
– Tindersticks, Tindersticks 2
– Ulan Bator, Ego Echo
– Fugazi, In On The Kill Taker
– Tom Waits, Swordfishtrombones

Cyril Bilbeaud
– James Brown, Get On The Good Foot
– Public Enemy, Fear On The Black Planet
– Tom Waits, Real Gone, mais c’est juste pour donner le dernier…
– TV On The Radio, Return To The Cookie Mountain
– Devo, Q: Are We Not Men? A: We Are Devo!

Mais comme j’ai pas envie de m’arrêter :
– The Thugs, I.A.B.F., dont je pense que c’est LE groupe culte français, même si certains parlent de Sloy comme du groupe culte, je ne suis pas d’accord avec ça, c’est réellement les Thugs
– Shellac, Action Park
– The Jesus Lizard, c’est mon groupe préféré de ma vie (rires, en minaudant), que j’ai commencé à écouter quand on m’a dit que Sloy ressemblait à The Jesus Lizard…
Mais si tu reviens demain, j’en aurais cinq autres…

Lire également :
– Les chroniques des albums de Fruitkey : Beauty Is et Chevaline
– La chronique de Jour Après Jour de Versari
– La chronique de Faites Vibrer La Chair de Zone Libre
– La chronique de Le Lac De Fish de Tue-Loup

Lire aussi notre dossier rock :
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