Les toulousains écorchés de Call Me Loretta publient leur premier album Crosswind, savant mélange de noisy pop et de mélancolie digne du troisième album du Velvet Underground.

Laissez-vous bercer par les complaintes troublantes de Stéphanie Commenay, envoutante chanteuse qui n’a pas son pareil pour faire gravir la tension, transportée par des guitares dissonantes inventives qui ravieront les fans du Goo de Sonic Youth, autre pavé en noir et blanc. Un voyage initiatique, au son rêche, dénué d’effets technicolor, pour cause de pleine lune.

CALL ME LORETTA, Crosswind (Dead Bees records)