Le musicien belge plus connu sous son pseudonyme Dolphins to the Future joue avec les codes de la musique classique contemporaine, de la musique concrète, de la musique traditionnelle et électronique.
Lieven Martens, musicien belge plus connu sous son pseudonyme Dolphins to the Future, cherche à s’éloigner depuis peu de la vague néo new wave et post-exotique, dont il a par ailleurs lui même contribué. The Habu participe d’un tel projet, où collage, ensembles synthétiques et explorations sonores forment le soubassement de trois pièces distinctes, bien que la ligne directrice reste le maniement d’une forme composite, d’un environnement musical orchestré, où l’on passe sans encombre des bruits de la forêt aux notes mélodiques . Entre la nuit et le jour, c’est bien un mouvement cyclique qui est suggéré pour une immersion complète au sein d’une expérience dépaysante, où l’exotisme manipulé ne cache nullement sa propre facticité. La structure de l’album se veut classique, au sens où elle propose une prélude, une suite, puis The Habu Snake qui se décline sur huit parties, jouant à la fois avec les codes de la musique classique contemporaine, de la musique concrète, de la musique traditionnelle et celle électronique. Toutes ces références et ces sources se donnent dans un tourbillon sonore, dialoguent comme des ponts entre archipels d’inventivité et forment les limites du terrain de jeu fertile et riche du musicien belge.
Tracklisting :
- Prelude (a fragmentary, oriental dream) (6:37)
- Suite sentimentale e mini-male I (2:18)
- Suite sentimentale e mini-male II (4:03)
- Suite sentimentale e mini-male III (2:15)
- The Habu snake, an archipelago I (3:54)
- The Habu snake, an archipelago II (1:06)
- The Habu snake, an archipelago III (1:23)
- The Habu snake, an archipelago IV (3:42)
- The Habu snake, an archipelago V (2:45)
- The Habu snake, an archipelago VI (1:54)
- The Habu snake, an archipelago VII (1:44)
- The Habu snake, an archipelago VIII (2:47)