On ne présente plus Brett Anderson, et c’est dommage, tant son pedigree se doit d’être rappelé, surtout en vue de ses dernières sorties discographiques peu réussies. Après l’intermède décevant The Tears, c’est à son premier album solo que nous sommes conviés, avec le mince espoir de voir l’homme invoquer ses gloires passées.
Alors? De pire en pire. Cet album est très mauvais, le plus mauvais sorti par Anderson à ce jour. C’est un long cliché, sur l’amour évidemment mort, sur le capitalisme (c’est pas bien, le capitalisme), sur la drogue (pas bien non plus), et sur moi moi moi moi. Ou sur son père, en vérité un prétexte pour parler de lui. Tout cela est déposé sur des nappes de violons d’une insoutenable lourdeur, et quand Anderson sort la guitare électrique, on comprend pourquoi certains chanteurs ne devraient s’en tenir qu’au chant. Et pourquoi Brett Anderson devrait faire un break. Un long break.

– Le site de Brett Anderson.