Avant de prendre ses quartiers d’été, quelques valeureux permanenciers de la Pinkushion Team vous proposent un accéléré de nos coups de coeurs du moment : des galettes à déguster sans modération pendant la saison estivale, à glisser dans son sac avec palmes et tuba.


cover_rainbow-arabia-fm-sushi.jpg Rainbow Arabia – FM Sushi (Time No Place)

Un deuxième opus hypnotique et rêveur sous un soleil de néon pour le duo de Los Angeles. <



infinime.jpg Akamatsu Infi(ni)me (Arbouse Recordings)

De l’IDM à la française, avec des mélodies savoureuses et des compositions subtiles.



vampire-weekend-modern-vampires-of-the-city.jpg Vampire Weekend – Modern Vampires of the City (Beggars/XL recordings)

Allez savoir, après trois mois de rejet compulsif, on adhère enfin au charme de ce troisième opus des new-yorkais aux dents longues. Grâce à des arrangements audacieux qui ne se découvrent pas au premier rendez-vous.



oddsandends.jpg Odds & Ends – Blurry Print (autoproduction)

Frisson procurée par une voix grave et écorchée, une guitare crue, un grand piano renversant, parfois quelques trompettes rédemptrices. Et une élégance qui rejoint d’emblée les galons rock d’un The National, Low ou Mark Lanegan.



artworks-000052087240-z2v9b9-t500x500.jpg Mika Vainio – Kilo (Blast First Petite)

Le remède efficace contre un phénomène accentué en cette période particulière de l’année : la canicule. Cet album d’un ex Pan Sonic est si lourd, si froid, si monolithique (et néanmoins passionnant) qu’il pourra faire office de climatiseur à lui seul.



pc.jpg Pascal Comelade – El Pianista Del Antifaz (Because Music)

Bardée d’influences multiples, la musique de Pascal Comelade embrasse une nouvelle fois une multitude de genres, moins proches du fourre-tout que d’une belle assimilation, avec une approche qui rappelle tantôt la musique habile de Chilly Gonzales que les expérimentations ludiques de Maher Shalal Hash Baz.



pure_bathing_culture_-_moon_tides.jpg Pure Bathing Culture – Moon Tides (Memphis Industries)

Le bain de jouvence estival revient à ce duo de Portland et sa dream pop lo fi solaire. Si leur premier album est attendu pour septembre, on peut déjà prendre le soleil sur ce formidable « Pendulum ».


parquet_courts_-_light_up_gold_.jpg Parquet courts – Light up gold (What’s your rupture, 2013)

Comme des Strokes égorgés par The Fall : tel est l’effet que procurent les 15 missiles « americana punk » des ces jeunes branleurs texans basés à Brooklyn. Leur deuxième long format percute bien salement nos petits tympans.