Dans le landerneau du patinage artistique la vie des patineuses professionnelles est impitoyable : une affaire (parmi tant d’autres) avait début des années 90 défrayé la chronique. Celle d’une rivalité montée au pinacle entre 2 patineuses américaines – Nancy Kerrigan et Tonya Harding – au traitement médiatique déséquilibré, car orienté.

Sufjan Stevens avait 15 ans quand pour la première fois il a vu glisser à un championnat américain la patineuse Tonya Harding. L’idée de composer une chanson a alors germé.

Décembre 2017 : une fois n’est pas coutume, le new yorkais ne fêtera pas Noël avec un recueil de nouveaux chants ; mais en lieu et place, Stevens nous dépose deux petits bijoux intimistes, deux berceuses minimalistes à la seule attention de Tonya Harding, dans la droite lignée de son dernier opus Carrie & Lowell.

Pour info : est aussi annoncée la sortie imminente d’un biopic I, Tonya. (où ses chansons n’ont pas trouvé une place !)

 

http://music.sufjan.com/album/tonya-harding