On l’avait pompeusement sous-titré « The Place to be » l’année dernière (Ah… Laurent et son abus d’expressions anglaises…) et force est de constater que rien n’a changé. Le Pukkelpop est la Rolls Royce des festivals belges. Si on exclut la sempiternelle critique que l’on pourrait écrire sur le prix des boissons et la pauvreté des mets proposés aux spectateurs (n’en déplaise à certains, on aime bien digresser sur les frites à moitié cuites et les morceaux de pizza gonflés à l’hélium), il n’y a absolument rien à reprocher au Pukkelpop. C’est le paradis de l’amateur de musique. Point barre.


Le Pukkelpop est le deuxième plus gros festival belge. Dédié au rock alternatif, l’audience du festival a crû au même rythme que celles de groupes comme Sonic Youth ou Nick Cave & The Bad Seeds, qu’il a accueillis très tôt dans son existence riche de déjà 21 éditions. C’est donc, aujourd’hui, des centaines de milliers de spectateurs qui rallient la pleine de Kiewit, petite bourgade néerlandophone du pays. D’alternatif donc, il n’a plus que le genre auquel il se rapporte, mais cela ne l’empêche pas de se distinguer par la qualité exceptionnelle de son organisation qui permet d’écouter des musiciens dans d’excellentes conditions, bien souvent supérieures aux salles auxquelles la plupart des groupes présents sont habitués. Dans ces conditions, les seuls qui peuvent décevoir, ce sont les artistes eux-mêmes.

Pour la petite histoire, l’édition 1991 du festival est désormais culte. Un petit groupe inconnu nommé Nirvana ouvrait le festival qui, cette année-là, accueillait également Sonic Youth, Dinosaur Jr, Ride et Black Francis. Dans les coulisses, la caméra de Dave Markey capte quelques fragments de prestations et des échanges particulièrement surréalistes entre Kurt Cobain, Kris Novoselic, Thurston Moore, Kim Gordon, Jay Mascis et Cie… Ces images ont depuis lors fait le tour du monde en étant reprise dans ce film tout aussi culte qu’est 1991: The Year Punk Broke.

Jeudi 17 Août

Vu la météo infecte des derniers jours, la majeure partie des spectateurs s’est préparée à être trempée. Nombreux sont ceux qui arpentent le site chaussés de bottes en caoutchouc hideuses, le k-way autour de la taille. Malheureusement pour eux, tout cet encombrement n’aura pas l’occasion d’être rentabilisé, car mis à part quelques gouttes durant le set de Radiohead (la voix de chien battu de Thom Yorke y est sûrement pour quelque chose), la plaine est restée sèche. Par contre, tout le monde s’attendait à ce que les Babyshambles annulent et sur ce point, on n’a pas été déçu.

Le festival n’a commencé que depuis deux petites heures et Guillemots nous rappelle déjà à quel point le Pukkelpop est exceptionnel. Voir ce groupe, qui d’ordinaire aurait sûrement joué dans une petite salle à moitié vide, jouer dans le Marquee généreusement rempli de spectateurs ouverts aux découvertes est un vrai bonheur. Auteurs d’une pop épique aventureuse épousant parfois même des contours jazz ou dub, ces anglais le méritent largement, et ce, malgré le fait que le chanteur, Fyfe Dangerfield, est vissé derrière son clavier, mais dégage néanmoins un charisme certain.

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Pas le temps d’attraper quelque chose susceptible de nous désaltérer qu’on se dirige déjà vers la grande scène pour écouter quelques notes de Gomez. Leur rock parfois bluesy ou folky est bien trop timoré pour convaincre et prend complètement l’eau lorsqu’il essaye de sonner plus pop.

Infadels, The Dead 60’s et bien plus tard We Are Scientists confirment qu’il serait temps que le courant instigué par Radio 4 et Bloc Party prenne fin. Cela devient vraiment saoûlant. Avec les Infadels, le constat est d’autant plus criant vu qu’ils ne se privent pas d’afficher leur manque d’inspiration en reprenant un « Steady As She Goes » des Raconteurs qui, soit-dit en passant, relève le niveau de leur set.

Plus tard, pendant que The Magic Numbers conquiert le public avec sa bonne humeur habituelle, dans un Dance Hall archi-comble, The Knife joue les ombres dans un show fantomatique où les deux suedois, vêtus de noir de la tête au pied, jouent derrière un voile noir translucide sur lequel sont projetées des animations fantasmagoriques, parfois glauques, en noir et blanc. Avec une telle avalanche de noir, l’électro de The Knife sonne encore plus froide. La voix traficotée de Karin est glaçante et malade. Le set est plus atmosphérique que dansant, mais le public n’a pas l’air de s’en formaliser. Sans surprise, c’est « Heartbeats », le morceau repris par leur compatriote José Gonzalez (qui jouait plus tôt dans l’après-midi) qui décroche la timbale.

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Peu après, My Morning Jacket étale toutes ses faiblesses. Si, d’un point de vue strictement musical, son style a tout le potentiel pour figurer au panthéon de l’histoire du rock américain, en concert, le spectateur se trouve face à un groupe sans charisme qui reproduit le son de ses albums sans aucun génie.

Sur la grande scène, Beck balaie cette prestation oubliable en signant le concert le plus hilarant du festival. Si ce cher Beck est très nonchalant et nous est déjà apparu plus remuant, il compense cette faiblesse en jouant accompagné par des marionnettes à l’effigie de son groupe et semblant échappées de Team America: World Police, le film de Trey Parker et Matt Stone. Les marionnettes calquent grossièrement la prestation de leurs modèles en chair et en os. Parfois, elles se permettent quelques échappées où elles s’amusent à filmer la prestation au moyen d’une « Puppet-Cam ». Le set alterne tous les succès du « Looser ». Si le son est plus rock, la rythmique et la ligne de basse ronflante permettent d’imprimer un groove propice aux déhanchements. Les quelques nouveaux morceaux joués renouent avec le son d’Odelay. Le moment fort du set est… son interruption pour la projection d’un court-métrage désopilant où l’on voit les marionnettes doublées par Beck himself et son groupe, arpenter le site du festival pour tester ses différentes facettes. Isolons également l’interprétation de « One Foot In The Grave » par un Beck laissant son groupe dîner sur le côté de la scène et improviser une rythmique avec leurs couverts.

Ensuite, vient Radiohead. Tout le monde attendait cette prestation et dire qu’on en a eu pour notre argent relève de l’euphémisme. Dès les premiers riffs de « Airbag », c’est la claque. Les yeux ne savent pas où regarder. Le groupe joue devant un écran brisé en plusieurs fragments multipliant les angles de vue serrés de la prestation et permettant de voir un concert comme jamais auparavant. Radiohead brille par son professionnalisme et affiche une classe qui laisse pantois. Le son est irréprochable. On a l’impression d’être face à une démonstration de Haute-Fidelité. Près de 2 heures plus tard , le groupe termine son set sur un implacable « Everything In Its Right Place ». Au final, il se sera montré très généreux en piochant dans tous ses albums et succès. Seul « Creep » ne sera pas joué. A ceux qui le demandaient, Thom Yorke leur promet de le jouer indéfiniment et leur balance un « Paranoid Android » bien tassé. Les deux nouveaux morceaux joués promettent un album plus organique et plus apaisé.

Vendredi 18 Août

Après les prestations de Radiohead et Beck la veille, nous savons déjà que le Pukkelpop a grillé ses plus belles cartouches et à l’exception de TV On The Radio, The Raconteurs et (qui sait?) Massive Attack, nous ne voyons pas très bien qui pourrait nous surprendre. Avant de reprendre la route du festival, nous prenons soin de nous armer toujours de notre kit anti-pluie au cas où elle viendrait montrer le bout de son nez.

Nous arrivons juste à temps pour la fin du set des revenants Urban Dance Squad qui, si l’on en croit le nombre de gens arborant le t-shirt, évoque toujours quelque chose chez certains spectateurs. Le rock fusion des hollandais est beaucoup plus hargneux qu’avant. Si Rude Boy déverse toujours son flow comme des rafales de mitraillette, il n’affiche plus la même énergie et la même conviction qu’il y a 10 ans.

Ensuite nous quittons la grande scène pour jeter un oeil sur The Dears qui joue dans le Marquee. Leur nouvel album, Gang Of Loosers, nous a terriblement déçus et pour les avoir déjà vus sur scène, nous n’en attendions pas (plus) grand-chose. Toutes nos craintes se sont vite confirmées. The Dears n’est fondamentalement pas mauvais, mais il partage le même défaut que My Morning Jacket. Sur scène, il n’a pas d’allure et ne possède pas la classe qui pourrait lui permettre de transcender son répertoire qui, répétons-le, ne s’est pas enrichi avec le petit dernier qui tient plus du rock informe que de la pop alambiquée ou le post-rock novateur auxquels le groupe nous avait habitués avec No Cities Left et l’EP Protest.

Nous reprenons quelques bières pour se remettre de cette déception prévisible et pour nous préparer à nous farcir cette supercherie qu’est Dirty Pretty Things qui joue dans le même chapiteau que The Dears, 50 minutes plus tard. Derrière Dirty Pretty Things, on trouve Carl Barât, ex-The Libertines, ex-groupe de Pete Doherty, ex-petit ami de Kate Moss (pas sûr nous dit-on…). Dès les premiers accords, on se dit que Carl Barât serait plus inspiré de partager ce goût de l’annulation qu’a son ex-compagnon de scène. Il épargnerait ainsi nos oreilles de cette parodie de groupe minable qui croit que pour faire de la bonne musique punk, il suffit d’être attifé comme un plouc, jouer bourré des riffs bancals appris la veille. C’est royalement lamentable et plus le concert avance, plus on se met à prier Dieu pour que Pete Doherty et toute sa clique crèvent d’une overdose et débarrassent les scènes une fois pour toutes! Ce sont des bien trop mauvais exemples pour les jeunes d’aujourd’hui. Il ne faudrait pas que de potentiels artistes de demain soient influencés par de tels désastres sur jambes. Hélas, à juger le succès qu’a Dirty Pretty Things, nous avons bien peur qu’il ne soit déjà trop tard.

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Sur ces pensées – qui nous rappellent que Dominique A chantait « Il ne faut pas souhaiter la mort des gens, ça les fait vivre plus longtemps » – nous nous dirigeons ves la grande scène afin d’oublier ses idées négatives en se trémoussant sur les néo-Bee Gees que sont les Scissor Sisters. Il faut avouer que cela a beau être insipide à souhait, ça marche à merveille et constitue une bien belle récréation dans un festival comme le Pukkelpop.

Deux heures après ce mauvais exemple qu’était Dirty Pretty Things, Be Your Own Pet monte sur la scène du Club pour donner une lueur d’espoir laissant entrevoir la possibilité que tous les jeunes ne veulent pas devenir des épaves à la Pete Doherty. Ce trio de très jeunes américains (on leur donnerait une moyenne d’âge de 18 ans) joue un punk frénétique et spontané absolument ravageur. Le groupe mené par une chanteuse sous stéroïdes, ne tient pas en place et est doté d’un trop-plein d’énergie communicatif. On demande à voir où ils en seront dans 10 ans, mais pour l’instant, on ne peut que les encourager à profiter de leur fraîcheur tant qu’ils en ont.

The Raconteurs enchaîne sur la grande scène et signe une prestation rock n’roll électrisante qui parvient à placer une superbe reprise de « Bang Bang (My Baby Shot Me Down) », popularisé par Quentin Tarantino et son Kill Bill (et récemment par Audio Bullys aussi). N’en déplaise à Jack White, le groupe ne tient que sur sa personne. Si d’un point de vue strictement musical, le reste du groupe a son importance, il fait bien pâle figure à côté de Jack White qui s’impose plus que jamais comme une réincarnation vivante des plus grandes légendes du rock.

Greg Dulli et ses The Twilight Singers suivent dans le Marquee. Une mauvaise langue met en évidence que « si Greg Dulli continue à boursoufler comme cela, il pourra bientôt jouer chez The Magic Numbers ». La comparaison s’arrête là, car le rock désespéré de The Twilight Singers ne rend pas heureux. Le moment fort du set reste la visite éclair de Mark Lanegan dont la voix ténébreuse colle à merveille à leur musique. Reste qu’au final, pour avoir vu Afghan Whigs au même endroit, il y a douze ans, on se dit que Greg Dulli n’est toujours pas parvenu à atteindre le niveau de son précédent groupe.

On profite de la prestation de Keane sur la grande scène qui a ce « on ne sait quoi » de Star Academy, pour mâcher un de ces fameux morceaux de pizza gonflés à l’hélium (Ca y est: on l’a placé!). 4 euros pour un gros morceau de pâte creuse avec un soupçon de couleur dessus, cela fait mal. On ne voit pas pourquoi on se priverait de le souligner. D’autant plus que même Beck fustigeait le prix prohibitif des gaufres de Liège dans son court métrage de la veille.

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Rassasié (enfin plutôt gonflé), nous nous dirigeons vers le Club pour assister à la prestation de TV On The Radio, vraisemblablement une des plus attendues du festival. Les americains ont été fidèles à leur réputation et ont signé une prestation habitée et électrisante qui fait la part belle aux morceaux de leurs deux excellents albums. Le chanteur, Tunde Adebimpe, apparaît plus que jamais comme un prêcheur possédé par sa musique et le duo de guitaristes méné par David Andrew Sitek rappelle plus que jamais l’époque où My Bloody Valentine donnait l’impression de faire décoller des salles entières.

Massive Attack clôture la journée. Si la prestation est un modèle de professionnalisme, elle déçoit, tellement elle ne diffère pas de la tournée qui a suivi Mezzanine, leur avant-dernier album datant déjà de 1998 tout de même ! Pour l’occasion, ils ont d’ailleurs ressorti Elizabeth Fraser qui était la voix féminine de l’époque. Seul l’excellent light show apporte un zeste de nouveauté, et ce, même s’il est gâché par l’affichage de messages anti-guerre en Irak complètement naïfs et hors propos : leur a-t-on dit qu’entre temps il s’était passé des choses du côté du Liban ?

Samedi 19 Août

C’est la dernière journée du festival et, a priori, la moins emballante. La majorité des spectateurs n’attendent plus la pluie et comme d’habitude en Belgique, c’est à ce moment-là qu’elle aime bien faire son apparition. La grosse attraction du jour est la venue de Daft Punk dont les échos entendus au sujet de leur prestation aux dernières Eurockéennes laissaient entendre que les français étaient les auteurs du « show of ze year ». Ceux de la rédaction qui sont présents depuis le début, commencent vraiment à ne plus sentir leurs jambes et se verraient bien profiter pleinement des facilités offertes par l’espace presse. Au final, c’est ce que nous aurons fait…

La journée ne commence… pas très bien. Le Club accueille, les Roger Sisters, un trio qui essaie de faire du rock abreuvé à la petite cuillère de Pornography des Cure. Malheureusement, de pornographie on n’en aura point (la chanteuse a pourtant du charme même si elle arbore des bas résilles hideux) avec un sosie de Jackie Chan à même de faire débander un prisonnier en permission sexuelle après cinq ans d’abstinence. Que fait-on quand ça n’a pas d’intérêt ? Une bière pardi !

Nous nous dirigeons vers la grande scène pour jeter un oeil sur set de Nick Oliveri (en parlant de prisonnier…) et force est de reconnaître que personne ne semble avoir eu les couilles de dire à cet ex-taulard (euh, non, ex Kyuss et ex Queens Of The Stone Age) qu’il chante comme une casserole rouillée. Absolument désespérant. Que fait-on ? Vitesse supérieure : on teste le vin blanc de l’espace presse et à la surprise générale, il s’avère être un très bon Chardonnay particulièrement enivrant.

Bien entamés donc (Vincent manque de tomber sur l’ouvreuse lorsqu’elle lui annonce qu’il faut débourser 25€ pour des moules dans une casserole en papier alu), nous nous installons bien au chaud pour le set des délurés new-yorkais de !!!. Contrairement à leur set d’il y a deux ans à Dour, le public est ici directement réceptif et évite que le chanteur s’époumone et plombe le concert avec des cris d’égorgé vif. Les titres défilent, on se trémousse, c’est sympa. Sans plus. Leur nouvel album à venir, dont quelques titres sont ici joués, ne semble apporter rien de neuf à leur mixture en tout cas.

Nous appercevons de loin Joan as police woman, dont la voix est toujours aussi craquante, entourée par un vrai groupe. Le marketing agressif dont a abusé sa maison de disques en Belgique semble bien marcher pour elle au vu de la foule qui se bouscule dans ce Club bien trop étroit.

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Les jeunes Arctic Monkeys, bien que maladroits et semblant tellement usés que l’accueil de 20.000 personnes acquises à leur cause les laisse complètement indifférents (ils devraient peut-être suivre des cours de conservation de fraîcheur chez Be Your Own Pet), démontrent un talent certain, voire du génie, avec des tubes qui à la queue le leu sont fichtrement efficaces. Malheureusement, une pluie battante s’invite au beau milieu de leur concert et tous ceux qui ne veulent pas être trempés courent aux abris. Un de vos serviteurs sera plus que mouillé et il s’en est fallu de peu pour qu’il ne fiche le camp, si quelqu’un ne l’avait retenu pour voir « ze show of ze year »…

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Les plus malins avaient anticipé le déluge et s’était agglutinés dans le Marquee pour attendre la prestation des Yeah Yeah Yeahs. Les américains font preuve d’une surprenante assurance et Karen 0 joue admirablement bien son rôle de vamp disco-gothique, sorte de fille spirituelle de Grace Jones. Le public n’en demandait pas tant. A l’exception de « Maps », tous les meilleurs morceaux du groupe sont joués – sinon enchaînés – à la manière d’une montagne russe imparable. Après avoir réussi haut la main le difficile cap du deuxième album, il ne fait donc plus aucun doute qu’il faudra compter sur les Yeah Yeah Yeahs dans les prochaines années

Une heure plus tard, c’est Belle & Sebastian qui prend le relais. « C’est vraiment de la musique de chochotte » entendra-t-on. Il est clair qu’on est étonné que cette musique « plus british que ça tu meurs » ait traversé la Manche. No comment. On s’éclipse donc très rapidement pour attendre patiemment « ze show of ze year », et ce, même si Laurent anticipait la supercherie en prévenant que deux couillons qui font les mariolles sous des casques de moto n’étaient pas trop son trip.

Démarre enfin le show qui nous fera fuir comme du gibier en temps de chasse. Après les notes de Rencontre du Troisième Type, le rideau tombe et Daft Punk apparaît au centre d’une soucoupe volante pyramidale placée au centre d’un feu d’artifice de lumières. Bref, un show « Bigger and Louder » digne de ces ouvertures de Jeux Olympiques, susceptibles de n’impressionner que les lymphatiques derrière leurs télévisions. La musique du duo est fidèle à elle-même et repose toujours sur cette incapacité à stopper une boucle à temps. Grandeur et somnolence…

– Le Site du Pukkelpop
– Lire la chronique de We are not the Infadels de Infadels
– Lire la chronique de The Magic Numbers
– Lire l’interview de The Knife
– Lire la chronique de Silent Shout de The Knife,
– Lire la chronique de With Love And Squalor de We Are Scientists
– Lire la chronique de Z
de My Morning Jacket
– Lire la chronique de Hail to the thief de Radiohead –
– Lire la chronique de No Cities Left de The Dears
– Lire la chronique de Broken Boy Soldiers de The Raconteurs
– Lire la chronique de Return to Cookie Mountain de TV on the radio
– Lire la chronique de Collected
de Massive Attack
– Lire l’interview de Joan as Police Woman
– Lire la chronique de Real Life de Joan as Police Woman
– Lire la chronique de Whatever People Say I Am, That’s What I’m Not et Who The Fuck Are Arctic Monkeys ? de Arctic Monkeys
– Lire la chronique de Show Your Bones de Yeah Yeah Yeahs
– Lire la chronique de Push barman to open old wounds de Belle & Sebastian